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Étude de traitement de lisier avec Plocher G Lisier :

Dernière mise à jour : 7 févr.




L'attente mise dans le traitement du lisier avec le système Plocher fut comblée lors d'un projet d'études de trois ans :

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Projet 5b sur 3 ans subventionné par la communauté européenne et la région des Flandres.



1. Réduction de la teneur globale en germes dans le lisier :

A) Dans toutes les exploitations ayant utilisé le Plocher G dans leur lisier, on a put constater une nette diminution du nombre total des germes, alors que dans celles n'ayant pas employé le Plocher G, c'est le contraire qui fut constaté. On constata néanmoins que le respect strict des dosages était indispensable à l'obtention de ces résultats, car un sous- dosage temporaire laissa croître ces valeurs.

B) La réduction globale des germes n'est pas une fin en soi, mais son corollaire : la réduction des germes pathogènes. Des analyses de lisier effectuées par l'institut national de médecine vétérinaire d'Uppsala, en Suède, ont montré des diminutions grâce au Plocher G, des :

salmonelles de 100 % coliformes de 99,4 %, entérocoques de 86,3 %.

Des analyses du laboratoire Steins au Danemark montrèrent, ont démontré, une diminution des :

clostridiens de 72% coliformes fécaux de 95.5% entérocoques fécaux de 54.2%

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D'autres en provenance de Corée, d'Irlande, du Vietnam et de France montrent des résultats similaires. Les germes coliformes tels les Escherichia colis ne présentent en principe pas de danger pour l'homme et sont de toute façon présents dans son système digestif. Leur mise en évidence dans le lisier ne sert que d'indicateur à une possible présence de germes pathogènes. Des maladies comme les gastro-entérites, les infections pulmonaires, le botulisme, le tétanos, le paratyphus et des intoxications diverses sont par exemple déclenchées par des entérocoques ou des clostridiens pathogènes.

La réduction globale des germes et donc le contrôle des bactéries pathogènes par le traitement du lisier avec le système Plocher s'est déroulée comme souhaitée.

2. D'un milieu en anaérobie vers un milieu en aérobie

Il se produit une modification du milieu vers l'aérobiose parallèlement à la réduction des germes (voir graphiques pages 6 et 7).

Le lisier non traité montre une teneur trop faible en oxygène, "pourrit" et contient donc majoritairement des micro-organismes en anaérobie. Lors de ce processus de transformation, des gaz de putréfaction sont libérés, dont l'ammoniaque, le méthane et le sulfure d'hydrogène. Ils sont responsables de la pollution olfactive.

Ici également, l'emploi consciencieux de Plocher G a démontré la réduction de ces nuisances, le milieu passant en aérobie.

3. Réduction des nuisances olfactives

Toutes les personnes impliquées dans cette étude, éleveurs inclus, furent unanimes à reconnaître la réduction des mauvaises odeurs dans le lisier traité. Les liaisons suivantes peuvent apparaître dans du lisier non traité :

  1. a)  du CO, CO2, méthane et NOx.

  2. b)  Ammoniaque : odeur piquante, se lie au mucus pour donner des acides (salpêtre) provocant des troubles respiratoires chez les animaux et les hommes

  3. c)  Sulfure d'hydrogène (odeur d'œuf pourri).

  4. d)  Traces de gaz divers responsables des nuisances olfactives déjà à de très faibles concentrations (alcaloïdes, acides acétiques, etc...). En effet, si l'ammoniaque montre un seuil de perception à environ 0,0053% du volume, ces gaz, tels le sulfure d'hydrogène à 0,000018% et le mercaptane à 4,5x10-14 % du volume sont donc bien pls facilement perceptibles.

Ces symptômes de putréfaction n'apparaissent pas ou pratiquement pas dans une transformation en aérobie, avec les micro-organismes ad hoc. C'est pourquoi le lisier traité au Plocher G ne sent presque pas, voire pas du tout mauvais, comme déjà évoqué au point 2.

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4. Amélioration de l'effet fertilisant

Ici aussi, le Plocher G a satisfait les espérances. Dans plusieurs exploitations, la teneur en azote minéral dans le lisier traité resta pratiquement stable alors que l'azote total augmenta nettement. C'est une conséquence du changement du milieu en aérobiose. Du lisier en anaérobie perd systématiquement de l'azote par émission d'ammoniaque dans l'atmosphère. Au contraire, en aérobie, ce n'est pas ou peu le cas, mais en contrepartie, on obtient une augmentation de l'azote ammoniacal. Celui-ci sera lié sous forme de protéines azotées de champignons et de bactéries azotées. Ceci explique pourquoi ce lisier est bien moins lessivable et qu'il procure aux végétaux une source lente de nutriments entre autre sous la forme d'ions ammonium.

L'augmentation de la qualité fertilisante du lisier en aérobie permet des apports moins importants sur les cultures et une meilleure répartition des nutriments. Même dans le cas ou le Plocher G amène une plus grande teneur en azote total, le danger de voir ce dernier lessivé n'est pas avéré. En effet, nous avons vu qu'étant, entre autre, lié à des protéines de bactéries, cela empêche un lisier traité et "mûr" de subir le même sort que généralement son homologue non traité.

On peut même observer une diminution de l'azote minéral, non seulement dans le lisier, mais aussi dans les sols. En effet, plus le traitement dure, plus la transformation par les micro- organismes en aérobie est intensive. La diminution des teneurs en azote minéral dans les sols est la conséquence directe de l'amélioration des qualités fertilisantes. Ici aussi, nous retrouvons les processus aérobies amenant une bonne décomposition et donc la transformation de l'azote minéral du sol menacé d'être lessivé en azote organiquement lié.

Sur ce point également, l'expérience montre que c'est l'usage régulier du Plocher G qui permet d'obtenir les meilleurs résultats. Par contre, des substances ajoutées au lisier peuvent avoir une incidence négative. Parmi celles-ci, on trouve divers antibiotiques, qu'ils soient la conséquence de soins vétérinaires ou de l'alimentation avec des activateurs de croissance, mais aussi des désinfectants et des additifs à lisier à base de cuivre, entre autres.

Globalement, on constate que la qualité fertilisante peut être augmentée de façon significative et de manière durable par l'emploi de Plocher G.

5. Amélioration de l'homogénéité et de la fluidité du lisier

Le lisier fut régulièrement examiné par les expérimentateurs sous l'aspect de l'homogénéité, de la fluidité et de l'encroûtement. Les croûtes et sédiments présents dans les exploitations avant le traitement purent être nettement réduits. On vit des morceaux de lisier se désagréger et l'homogénéité, la fluidité s'améliorer clairement. Ceci permit de vidanger complètement et facilement les fosses. L'homogénéité améliorée permit aussi une meilleure répartition des nutriments lors de l'épandage dans les champs


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